La première réunion a eu lieu le 16 septembre 2024 dans la grande salle du Moulin du Pont Neuf de Villechantria, mise à notre disposition gracieusement par Pierre et Armelle BACCOT, dans laquelle se trouve un quart de queue Gaveau tout récemment ré-accordé.
Malgré l’absence (normale, pour une première !) de préparation, la réunion a été chaleureuse, animée et bien sympathique. Une douzaine de personnes étaient présentes, et ont pu s’exprimer au micro sur les chansonnettes déjà proposées au choix. Après la collation du goûter six inscriptions fermes avaient été enregistrées, mais d’autres sont juste restées en attente.
– Le dénominateur commun envisagé pour le répertoire était de chansons d’amour. C’est très large, s’inscrit dans un esprit de nostalgie heureuse (et communicative ?) et pourrait être plus facilement fédérateur et non polémique (mais ce n »est ni systématique, ni exclusif !). Parmi les grands interprètes de cette période déjà à mon répertoire, on peut citer en vrac : Gilbert BÉCAUD, BARBARA, Charles TRENET, Yves MONTAND, Claude NOUGARO, Serge GAINSBOURG, DALIDA, Michel DELPECH, BOURVIL, Jean FERRAT, Georges MOUSTAKI, Juliette GRECO, MIREILLE, Édith PIAF, Michel LEGRAND, Henri SALVADOR, Georges BRASSENS et quantité d’autres…
Parce que la question a été posée par un candidat : certains interprètes ou certains morceaux restent par nature un peu incompatibles avec un contexte piano-chant façon cabaret. Le demandeur a d’ailleurs convenu, qu’on n’avait jamais vu Johnny Hallyday chanter dans un cabaret, juste accompagné par un piano droit. Certaines musiques exigent un peu par nature une orchestration, un dispositif de scène qu’on ne peut pas proposer avec nos moyens modestes.
Il est important de rappeler aussi que ce club est dédié par défaut à des prestations individuelles : ce n’est ni une chorale ni un karaoké (qui ont leur légitimité, mais ailleurs). Le micro et la petite amplification sont destinés à mettre en valeur les qualités vocales de l’interprète (à lui permettre de mieux les maîtriser en s’entendant bien !), et également (peut-être surtout ?) souligner la beauté de la chanson proposée à l’écoute. Comme un produit frais enfin sur la table, dans un univers de conserves.
Un poète parlait de « crever le silence » par la musique vivante : la musique comme médicament, pour remplacer non seulement le silence mais également le bruit, la pollution sonore, l’absence d’harmonie… les remplacer par la paix de l’esprit, la beauté si on peut…