Les raisons d’un échec – des pistes pour une suite ?

Les raisons possibles d’un échec ?

Bien que, par gentillesse, aucun reproche ne m’ait été fait ni aucune explication donnée, la fonte des effectifs du club « Poussons la chansonnette » depuis sa création a forcément des causes. La plus probable est de l’aspect « musical » que j’ai tenté de défendre, en lien avec un accompagnement piano « live », ainsi que le passage au micro un(e) par un(e), (ambiance mini-conservatoire de Mireille, cf. vidéo en page d’accueil !), avec critiques croisées entre participants et progression en qualité, mois après mois.

La plupart espéraient probablement quelque chose de plus léger, moins impliquant, plus facile, récréatif, …limite karaoké.

Si on remettait le modèle initial en cause et qu’on parte dans une logique d’accompagnement sur version enregistrée, avec paroles lues sur un classeur (pas apprises par cœur), on pourrait avoir du monde (même un fan de Johnny pourrait s’y retrouver pleinement !), Mais réunion après réunion il n’y aura aucun travail personnel entre temps, donc aucune progression, et probablement au final une même lassitude (ou l’entretien d’une illusion ?), …y compris pour un éventuel public qui n’y trouvera qu’un intérêt limité (à la rigueur centré sur la personnalité du voisin ou de la voisine qu’il connaît ?)

– Le résultat provisoire (et très sympathique !), qui avait été obtenu par certains membres du club  — assimilable à celui de vrais musiciens connaissant la musique — ne peut être lié qu’à une démarche commune, sur une base vraiment musicale

– Le karaoké (ou équivalent) est un loisir ludique égoïste et solitaire, qui n’a rien à voir. 
 
 
  • Dans le premier cas (musical) il y a peu ou prou appropriation d’une chanson, interprétation personnalisée (on dit « cover » dans le jargon), ça peut aller très loin (penser à ce que Joe Cocker avait fait d’un titre des Beatles (par rapport à la version originale !) ou d’un autre des Box Tops ! (là encore par rapport à la version originale). Le modèle, pour un club d’amateurs, serait plutôt de production de semi-pros comme Chan Chan (par FAWA) ou Just The Two Of Us (par HSCC). Dans une manière différente, mais en restant dans l’idée d’une connivence entre musiciens (là du monde entier !) penser aussi à l’aventure Playing For Change : ça ne peut fonctionner que dans un cadre « musical » au sens large !
  • Dans l’autre cas (karaoké), c’est exactement l’inverse : il s’agit de « mimer » au maximum l’idole à laquelle on s’identifie : la limite étant l’air-guitar ou le playback où il n’y a plus que de la gestuelle, on fait semblant de chanter (ou jouer) !  
En principe c’est incompatible !
Comment l’expliquer aux futur(e)s participant(e)s, comment le gérer, comment trouver suffisamment de « partenaires » pour une démarche musicale ? C’est probablement tout l’enjeu d’un éventuel futur club.

Des pistes pour une suite ?

Les choix/enjeux prévisibles et questions liées : poursuivre « chansonnette » avec un piano ? Quel piano ? Où ? (je reste dispo, hein ! mais est-ce la solution ? Peut-être temporaire en attendant ?). Si solution « bande orchestre », faire acheter par le Foyer un petit ampli sur batterie + un micro comme ce que j’avais amené à la première réunion au moulin (Le Foyer Rural pourrait être d’accord, car ce matériel servira de toutes manières toujours pour d’autres petites manifestations). Accepter les accompagnements guitare, les instruments personnels ? Quid des plus jeunes (horaires compatibles ?) et de répertoires musicalement « discutables » ? Dans la page « Autres clubs musicaux », j’ai évoqué la possibilité de clubs « thématiques » (avec des exemples pas tous connus, énigmatiques !). Qu’en penser ?

 

La question reste à débattre entre candidats à la succession J’aiderai volontiers dans la mesure où on me le demandera, mais seulement sur demande, et seulement dans un partage d’expérience et pour de l’aide musicale (accompagnement), pas organisationnelle (sauf partage d’expérience si souhaité).

Réfléchir aussi au sujet suivant : à titre personnel, j’ai beaucoup d’autres activités musicales, avec pas mal de partenaires divers et variés, dans différents styles. Le modèle le plus fréquent est celui du GROUPE (musical), avec intérêt commun pour un même répertoire, une même démarche. Par définition c’est un modèle fermé. Parfois très fermé : l’acceptation d’un nouveau membre peut être soumise à des conditions draconiennes (pas toutes musicales ?).

Par contre, pas besoin de club pour faire un groupe ! Un garage suffit !

Un club s’inscrit donc dans une autre démarche, ouverte, et de partage. QUI souhaite partager QUOI, COMMENT ? …et POURQUOI ? amène peut-être les bonnes réponses ?

Les miennes ne l’étaient pas… en tout cas ici et maintenant !

Gérald

vignette jpg de l'exposition des artistes de petite montagne au moulin du pont neuf en septembre 2020

« concerts » (restitutions) ?

Besoin de prise en charge tierce !

Je reprends dans cette page publique des éléments déjà proposés à discussion dans les pages privées du club :

– À mon avis, nous avons déjà atteint un niveau technique et musical bien sympathique, qui pourrait permettre de se proposer en public pour une « restitution » de nos travaux : concert, participation à un événement etc. MAIS à la fois je n’ai pas l’énergie pour m’en occuper ET cela dépend beaucoup des souhaits de chacun(e) des membres du club à qui il appartient de se positionner par rapport à cette éventualité (désir ou rejet ?)

– La possibilité de telles actions dépend donc en premier lieu d’une volonté interne, mais celle-ci peut aussi être sollicitée, dynamisée, par des initiatives externes, en particulier (mais pas seulement) en provenance du Foyer Rural ou de la Municipalité, pour compléter une action déjà programmée par eux.

Dans ce contexte : 

  • je botte en touche et je passe la main. Cela ne sera possible et n’existera qu’à l’initiative d’autres que moi. Ce qui suppose de leur part la prise en charge intégrale de l’organisation de la participation.
  • je reste évidemment en soutien logistique malgré tout ! Pour rendre les choses non seulement faisables, techniquement, mais surtout satisfaisantes à tout points de vue, tant pour les participants que pour les organisateurs ou le public.
  • ces choix sont le résultat, à la fois de mes limites personnelles (fatigue, disponibilité etc.) et de la nécessité logique de mettre au premier plan les personnes concernées ! Les membre du club (interprètes) d’une part, les éventuelles structures demandeuses d’autre part (définissant leurs besoins et les mettant en regard de l’existant (ou faisable).

À suivre ou pas, comme vous voudrez. Selon moi on dispose d’un bel outil qui pourrait être valorisé, mais ça reste sans obligation : on peut tout à fait se satisfaire de l’existant (nos réunions, toutes simples). Le désir de se produire devant un auditoire n’est qu’une possibilité,  gratifiante pour certains, mais pas forcément pour tous/toutes.

Gérald

Réflexions

Sommes-nous dans une impasse musicale ?

Cette question fait suite à diverses demandes désignant le répertoire exploré par notre club comme vieillot, et réclamant une modernisation, une adaptation à une réalité plus actuelle.

C’est une question tout à fait recevable mais elle se heurte à une grande difficulté de mise en œuvre, qui dépasse les problèmes d’évolution de notre modèle (qu’on pourrait tout à fait envisager, au plan théorique : autres instruments d’accompagnement (guitare ? ukulele ? banjo ? etc.), autres chansons et interprètes… On pourrait résumer le problème ainsi :

Qu’est-il arrivé à LA MUSIQUE pour qu’une chanson qu’on propose accompagnée à la guitare, au banjo, ou au piano, n’ait plus rien à voir avec ce qui fait des records de ventes, d’audiences, et remporte des prix de toutes sortes ?

D’un côté, ce qui serait « chantable » apparaît désormais systématiquement comme vieillot, par contre ce qui est considéré comme « actuel » n’est plus chantable avec des moyens ordinaires.

Que faire et comment en sortir ?

État des lieux

Il ne s’agit pas tant d’accepter les goûts des « plus jeunes que nous » que de le raccorder avec une « faisabilité » dans le réel ! Déjà beaucoup de succès reposent sur du visuel (clip, apparence, chorés etc.) ils sont hors sujet par définition (sans dénigrer le domaine : c’est juste autre chose !). Ensuite beaucoup de trucs sont « produits » soit via des orchestrations, soit via des « installations » (le rap, avec ses platines etc.), soit via des instrumentations (batterie obligée, synthés, séquenceurs etc.) juste inaccessibles au mec lambda avec sa guitare dans sa chambre…

 

Et laissons de côté, dans ce dernier cas, les ambiances narcissiques closes (karaokés, versions orchestrales…), dont il existe des exemples « technologiques » réussis comme le britannique Tobby LEE 10 ans (en pyjama dans sa chambre) mais non utilisables pour qui n’a pas iPad + ampli haut de gamme + guitare Gibson d’origine numérotée ! (merci son Papa colectionneur et friqué !)… ni surtout son talent exceptionnel ! (c’est désormais un homme, guitariste chanteur et compositeur respecté qui a déjà sorti plusieurs albums de blues et de rock).

 

Oublions donc Aya NAKAMURA (pour le principe), et examinons les plus vendus en France en 2024 : Ninho ? Maes ? Angèle ? Dadju ? Jul  ? Pomme ? Hatik ? Gims ? Victor Solf ? Kalash ? C’est tout produit à mort, effets, machines à rythmes et à boucles, synthés, vocoders et auto-tune… dépouillé de tout ça et réduit en mélodie+accords (oserai-je dire : « musicalement » ?), il ne reste rien d’utilisable, on serait juste ridicules avec notre piano ou notre guitare sèche derrière une voix non traitée, à tenter d’y reprendre ! Sans parler des paroles souvent discutables (mais pas écoutées vraiment) ! À la rigueur Zaz ? Raphaël ? Keren Ann ? c’est encore assez limite en faisabilité réelle ! Après on tombe dans du plus abordable musicalement mais beaucoup moins connu car style « chanson française »  Lilian Renaud ? (régional)

Perspectives

    Notre marge de manœuvre peu sembler étroite, elle l’est moins qu’il ne semble en fait ! Car tout dépend du sens qu’on accorde au mot musique (ou au mot chanson !), en invitant juste à prendre un peu de recul et à réfléchir à ce qui fait une chanson, (par rapport à ce qui fait un tube).

    Ce qui est (ou reste) possible avec une guitare sèche, ou un piano seuls, s’inscrit dans une tradition ancienne, peut-être millénaire, d’humains voulant raconter des histoires avec leur voix en la modulant, lui donnant du relief par des variations de hauteurs et de durées. C’est très large et réparti sur la planète.

    Quand ce qu’on appelle chanson (ou musique) se met à dépendre de dispositifs spécifiques, qu’ils soient technologiques, visuels, contextuels voire sociaux ou communautaristes, c’est juste autre chose, et je suggère qu’il serait sage de lui trouver un autre nom pour arrêter de tout mélanger.

    Tout ça ne résout en aucune manière notre problème, juste il essaie d’en préciser le cadre ou les limites. Plein de portes restent ouvertes, à vous de dire ce qu’on peut trouver derrière… 

    Gérald

    vignette jpg de l'exposition des artistes de petite montagne au moulin du pont neuf en septembre 2020

    La calligraphie musicale est aussi un art… (partition personnelle)

    Rappels et continuité

    [Nouvelles informations utiles pour les adhérents et également pour les curieux qui souhaiteraient nous « suivre »]

    Rappels d’informations déjà fournies dans les précédents articles

    Évolution du projet

    Par rapport au projet initial du 9 septembre 2024, on est sortis de certaines contraintes d’époque et, dans une moindre mesure de certaines contraintes de style.

    Ce qui reste constant est le paradigme piano-chant, façon cabaret, avec mise en avant d’un(e) interprète, au micro, le plus souvent seul(e) parfois en duo harmonisé. Pour certains morceaux, enregistrés ou connus dans d’autres instrumentations (guitare folk, groupe rock etc.), cela suppose un souhait d’adaptation, de transformation dans une version que les américains appellent « cover », différente de l’original. Cette adaptation est sous la responsabilité (volonté) de l’interprète …et limitée par les capacités du pianiste (qui ne sont que ce qu’elles sont, …hélas !).

    On confirme donc deux choses importantes quand même : ce club n’est pas un karaoké, et n’est pas non plus une chorale. Encore moins un « groupe » pop-rock.

    Constats récents

    • La partition n’est pas une obligation, mais à un certain moment elle sert quand même de juge de paix pour déterminer où se trouve l’erreur quand ça « plante » ! L’erreur pouvant aussi se trouver dans la partition elle-même d’ailleurs : erreur de relevé ou malentendu sur la version de référence etc.
    • Face à d’éventuelles difficultés, il est envisagé de faire des enregistrements vidéos pour tenter de comprendre comment résoudre le problème.
    • On peut être amenés à mettre sur la touche des morceaux incompatibles : soit dès le départ parce qu’une adaptation piano-chant ne fonctionnerait pas (pourrait être considérée comme ridicule vu de l’extérieur ! Ex. : Niagara proposé récemment), soit suite à un constat de blocage sans solution.

    Continuité

    Évidemment, le club dépend en grande partie du pianiste-accompagnateur, sans qui rien n’est possible. Rappeler quand même que d’autres compétences seraient chaleureusement accueillies si elles se manifestaient !

    Par contre il n’est pas obligé qu’il doive assurer l’intégralité de la préparation et de l’organisation des réunions. On a déjà dit qu’un aspect très sympathique de « chansonnette » vient des apports croisés de personnalités et compétences variées, qui ont entraîné des évolutions marquantes dans les choix et le fonctionnement. Plus on sera nombreux à s’investir et plus le club sera dynamique et pérenne.

    Il reste de nombreuses questions en suspens, comme l’éventualité d’une « restitution » de nos travaux et avancées… à suivre !

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    La calligraphie musicale est aussi un art… (partition personnelle)

    Ambiances chaleureuses

    [page actualisée et rafraîchie : avec en particulier ajout de liens vers les versions audio que nous avons prises pour modèle, pour vous faire une idée concrète de notre répertoire et, peut-être, retrouver des chansons oubliées ou découvrir des auteurs méconnus]

    Autonomie

    L’évolution du club se fait de manière assez spontanée et autonome dans une ambiance d’auberge espagnole bénéficiant des apports de chaque participant(e).

    De nouveaux inscrits, quelques absences bien compréhensibles (les dates fixes peuvent mal tomber face à d’autres contraintes personnelles) …font que les réunions sont toutes différentes et que le répertoire se modifie et s’enrichit en permanence : certains morceaux sont abandonnés (mais pourront être repris plus tard ? Par d’autres ?), d’autres sont ajoutés, provenant d’interprètes parfois oubliés ou méconnus, ou au contraire des titres qui parlent à la mémoire de tout le monde.

    Répertoire

    Citons : Anne SYLVESTRE (Les gens qui doutent), MAURANE (La chanson des vieux amants de Brel), Serge REGGIANI (Si tu me paies un verre), BARBARA (Une petite cantate, Ma plus belle histoire d’amour, Göttingen), Jean FERRAT (Ma môme), Claude NOUGARO (Armstrong, Bidonville, Cécile, ma fille, Dansez sur moi) …(en l’occurence plusieurs titres mais choisis par des membres différent(e)s du club)…  et encore : Claude FRANÇOIS (Comme d’habitude), DALIDA (Histoire d’un amour), Michel FUGAIN (Je n’aurai pas le temps, dans une superbe version rénovée par lui), Georges BRASSENS (Les passantes)

    Ajoutés récemment : Claude LÉVEILLÉE (Frédéric), Jacques HIGELIN (Je ne peux plus dire je t’aime, Tête en l’air), Charles AZNAVOUR (Mes emmerdes), INDOCHINE (J’ai demandé à la Lune), RÉGINE (Les p’tits papiers), William SHELLER (Un homme heureux)

    Sans parler de notre « hymne » du club : La chansonnette (Yves MONTAND) !

    …on le voit : une grande diversité et qui s’amplifie désormais au-delà du projet initial sous l’influence des désirs croisés des participants.

    Et occasion de découvrir le nom d’auteurs et de compositeurs injustement méconnus ! Car au-delà de certains auteurs-compositeurs-interprètes fameux cités ci-dessus, certains pour n’être « qu’interprètes » n’en déméritent pas pour autant ! Montand, Reggiani, Dalida… mais qui ne doivent pas empêcher de remettre à l’honneur des Jean Dréjac et Philippe-Gérard, Jacques Revaux, Francis Blanche et Carlos Eleta Almaran, Pierre Delanoë, Gérard Jouannest, Antoine Pol, etc.

    Ambiance chaleureuse

    C’est la caractéristique principale du club : beaucoup de respect et d’écoute (pour des prestation que je trouve, franchement, en progression constante et de qualité), de participation, d’entraide et de solidarité. On va tenter d’aboutir à un encore meilleur partage, une meilleure complicité entre interprète et accompagnateur (plutôt que de devoir subir une manière de faire imposée).

    Une illustration significative de cette ambiance (pas exceptionnelle puisque cela s’était déjà produit le mois dernier) est la présence d’adhérent(e)s venant juste pour assister à la séance sans participer (sans chanter) ! Éventuellement pour de simple raisons de santé (extinction de voix)… mais souhaitant malgré tout être là pour le plaisir !

    vignette jpg de l'exposition des artistes de petite montagne au moulin du pont neuf en septembre 2020

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    Évolution en cours

    Lieux de réunion

    Le projet initial n’était pas fixé. L’idée romantique d’une rotation entre les lieux disposant d’un vieux piano jouable correspondait aux propositions faites, et aux perspectives envisagées.

    Les réalités s’imposent à nous et ne sont pas que mauvaises :

      • Nous sommes, pour le moment, réduits à deux lieux : le Moulin du Pont Neuf et mon domicile de Villechantria (salon « de musique »)
      • Notre groupe est pour le moment limité et tient largement dans mon salon.
      • La grande salle du moulin, pour sympathique qu’elle soit, est difficile à chauffer en hiver et il n’est pas vraiment justifié de disposer d’un tel espace, alors que mon salon, par définition, est à température tout le temps, que l’activité s’y déroule ou pas.
      • Il a donc été décidé avec Armelle BACCOT qu’on utiliserait mon salon jusqu’en avril, et qu’on reprendrait les réunions au moulin avec les beaux jours.
      • …tout cela sous réserves que d’autres lieux de réunion ne nous soient pas proposés.

    Les avantages induits sont de n’avoir à déplacer aucun matériel : tout est installé et branché en permanence. Également de disposer de la cuisine attenante pour la collation… Non seulement les conditions matérielles sont secondaires (par rapport à la musique, qui prime !) mais en plus elles sont plutôt bonnes !

    Nombre de participants

    La perspective d’un nombre indéterminé de nouveaux adhérents au club fait apparaitre un problème lié au choix de faire passer les candidats au micro les uns après les autres. Si on considère comme un minimum de consacrer dix minutes à chacun (pour lui permettre une première interprétation, puis une deuxième après échanges et éventuelles corrections), une simple addition oblige à limiter une session à un maximum de 8 participants ! On ne peut raisonnablement demander à quelqu’un de patienter plus d’une heure pour ne chanter que dix minutes ! (même si on connait tous les avantages de l’émulation, des conseils croisés, du plaisir à écouter les autres… qui sont le quotidien de tous les conservatoires !).

    Il faudra, inversement, aussi tenir compte de la possibilité d’absences qui dégageraient du temps pour d’autres. Et donc réfléchir à la possibilité de sessions successives, et/ou d’inscriptions dans une liste de réservations pour la prochaine session, avec possibilité d’une liste d’attente en cas de saturation, etc.

    Prérequis techniques

    Ces questions sont abordées en détails dans la section réservée aux adhérents, souvent en lien avec les besoins spécifiques de chacun.

    À destination d’éventuels candidats, j’évoque ici juste la question de la Théorie de la musique (souvent improprement appelée Solfège). Il n’y a pas de préréquis en la matière pour adhérer au club sauf à bien s’entendre sur ce qu’est la musique en tant qu’Art (inscrit dans des traditions millénaires et réparties sur l’ensemble de la planète). Par opposition à ce que j’appelle le « music-business » qui concerne tout ce qui tourne autour de l’argent, de la notoriété, du succès, …voire de caractèristiques sans aucun rapport avec les notes de musique (apparence physique ou vestimentaire, jeu de scène…).

    On cite souvent de grands musiciens qui se passaient totalement du solfège et de la musique écrite. Dans une certaine mesures, les musiciens aveugles sont aussi assez indépendants des partitions (ils en ont, en fait, en Braille !). Gardez en mémoire quand même la rareté de la chose par rapport à l’immense majorité préférant utiliser un langage commun de communication. Parfois aussi les limites que cela crée musicalement, que ce soit pour jouer/chanter certaines œuvres, ou pour jouer avec d’autres musiciens, peut guider les choix.

    En tout cas, s’agissant de chansons inscrite dans une tradition de chansons, il est un outil très ancien auquel j’invite à accorder un peu d’attention : le métronome ! (page Wikipédia). outil de base très simple du musicien, disponible gratuitement en de très nombreuses versions sur tous les téléphones portables… et outil assez impitoyable dans sa capacité à mettre en évidence les erreurs de lecture (ou de compréhension) d’un morceau.

    vignette jpg de l'exposition des artistes de petite montagne au moulin du pont neuf en septembre 2020

    La calligraphie musicale est aussi un art… (partition personnelle)