Une démarche citoyenne
Ces pages web sont une initiative bénévole d’habitants de la commune nouvelle de Val Suran. Elles ont pour but de promouvoir les aspects originaux de leur environnement matériel et humain. Toutes les bonnes volontés sont invitées à y participer, et le site sera donc le reflet de l’investissement personnel, des centres d’intérêts, des coups de coeur, et des goûts de chacun.
Site web utile
Un site web répond à un double besoin : de lecteurs en quête d’informations et de rédacteurs en quête de diffusion.
C’est de la qualité de son architecture et de la pertinence de son contenu que dépendra son efficacité. Les pages web sont pérennes (à la différence des blogs et réseaux sociaux) et peuvent néanmoins être actualisées en permanence.
Initiative privée
Les raisons pour lesquelles ce site n’a pas pu s’inscrire dans une démarche officielle sont décrites dans le mot de l’auteur, ci-dessous. Les mentions légales permettent de comprendre le contexte participatif, en particulier de mise à disposition gratuite de tous les documents inclus (sauf mention contraire).
Documents officiels
Une section « municipalité » est consacrée aux informations qui nous sont aimablement transmises par le secrétariat de la commune nouvelle.
Nous invitons les élus et le secrétariat à nous transmettre toutes les infos qu’ils apposent normalement au porte-affiches. Cette section en est, en fait, la version « numérique en ligne » !
Pourquoi devriez-vous participer à la rédaction de ces pages ?
Probablement par constat du manque d’information en ligne sur les sujets qui vous intéressent ! Il ne servirait pas à grand chose de se lamenter que Villechantria (par exemple) dispose d’une belle visibilité par rapport aux autres villages si, alors qu’on vous propose d’y remédier et de vous aider dans ce sens, vous ne faisiez rien !
C’est au pied du mur… qu’on voit le mieux le mur ! 🙂
Quels sujets traiter ?
Il n’est pas possible d’en faire une liste exhaustive, mais on peut donner quand même quelques pistes :
- développer un thème mémoriel, ou la description d’une particularité locale.
- faire connaître une association, ses buts, ses contacts, ses horaires de réunions…
- naturellement faire connaître son village, sachant que cela peut être distinct de la division administrative des communes rattachées composant Val Suran. Rien n’interdit à un passionné de consacrer une page, voire une section, à son hameau ou son quartier, qu’il s’agisse de La Rivière, Civria, Lapeyrouse, La Boissière, Liconnas…
- proposer des photos, des diaporamas, des visites virtuelles…
- faire profiter de son expertise dans un domaine ou un autre : faune, flore, jardinage, musique, techniques, arts, histoire, géographie, littérature, métiers…
- finalement sans limite autre que la capacité à décrire et offrir ce qu’on connaît.
Dans quel but ?
Exactement le même que quand vous procédez à n’importe quelle édition en vue de faire connaître un événement, une association, un lieu, que ce soit par un dépliant promotionnel, une affiche ou affichette, un panneau, un encart publicitaire, une information communiquée à un journal local, etc.
Sauf que la page web possède quelques particularités sans égal :
- donner à votre hameau ou à votre activité une visibilité mondiale,
- avec une audience bien supérieure à tout ce que vous pourriez espérer par d’autres moyens.
- quasi gratuitement.
- dans un format interactif (liens) et permettant l’inclusion de photos, musiques, vidéos…
- actualisable instantanément et en permanence (ce qui n’est pas le cas des documents imprimés !).
- etc.
Mentions légales
Val-Suran.fr est une initiative privée de « communication au public par voie électronique » selon les termes de la loi 2004-575 du 21 juin 2004. Exercée à titre non professionnel, et en vertu de l’article 6, III, 2° de cette loi, son éditeur a choisi de rester discret (voir le mot de l’auteur) mais il reste très facilement joignable en cliquant sur le lien « Écrire au webmestre » placé en bas de chaque page.
Le site est hébergé par la société OVHcloud, 2, rue Kellermann 59100 ROUBAIX, société à qui tous les éléments d’identification personnelle nécessaires ont par ailleurs été communiqués.
La mention signifie que, sauf exception indiquée explicitement (et à respecter impérativement), les textes présents sur ces pages sont placés sous licence libre Creative Commons. Ils sont donc copiables et réutilisables dans un contexte non commercial et sous réserves de la citation de leur source (site web Val-Suran.net), et de leur auteur (qui est, sauf indication contraire, Gérald ATHANASE). il en va de même des photos. Pour en savoir plus sur les licences Creative Commons, cliquez ici.
Le mot de l’auteur
Mes premiers contacts avec un ordinateur datent d’une époque où ils n’avaient pas d’écran (1971). On dialoguait avec l’unité centrale par l’intermédiaire d’une machine à écrire électrique ! (Les demandes et les réponses s’imprimaient sur du papier en continu, ligne après ligne : l’ancêtre de la « ligne de commande » !)
Alors que le World Wide Web n’existait pas encore, j’utilisais déjà la télématique internationalement sur ordinateur (hors Minitel), et je l’avais mise en pratique en déménageant de Paris à Villechantria (1993) pour poursuivre mon activité en télétravail (avec les moyens de l’époque, tellement lents !).
Et c’est donc tout naturellement que, quand les premiers accès web ont été ouverts en France (1996), le village qui nous avait si bien accueillis et que j’affectionne, Villechantria a eu, à mon initiative, sa page web alors que ni le département ni même la région n’avaient encore la leur. Deux ans après, la Petite Montagne avait aussi, grâce à moi, son site web et son nom de domaine, qui ont été cédés, plus tard, à l’Adapemont pour le franc symbolique quand ils ont voulu le prendre en charge eux-même.
Le site de Villechantria a évolué plusieurs fois ensuite, au gré des avancées techniques, jusqu’à ce que notre commune se regroupe récemment avec trois autres pour créer la commune nouvelle de Val Suran.
Alors que je formais des espoirs de passage à un meilleur niveau d’efficacité « collaborative » avec la nouvelle municipalité, ceux-ci ont été « douchés » par une simple réalité financière (qui paie ?) et une mauvaise compréhension des enjeux majeurs liés à ce petit investissement. La compétence ayant été, en gros(*), transférée à la Communauté de Communes, j’ai tenté de faire valoir auprès de cette structure l’intérêt du modèle que je défends et qui avait fait ses preuves depuis plus de vingt ans. Il se démarquait du bain ambiant à divers niveaux (indépendance, maîtrise, coûts minimes, contenu éditorial original, proximité avec les habitants et leur histoire…), je me suis heurté à un mur d’incompréhension (peut-être d’ignorance ?)
Le site actuel de la « ComCom » est désormais en ligne. Fort bien réalisé par un prestataire résidant dans un autre département (…et même une autre région !), de manière très professionnelle. Pour avoir assisté aux premières réunions préparatoires, le cahier des charges qui avait alors été défini (sur des bases avec lesquelle j’étais et reste en désaccord !) semble avoir été très bien respecté. Il comporte, comme cela avait été dit, une page dédiée à la commune nouvelle de Val Suran (dans un sous-sous-menu bien caché). Elle est… pratiquement vide de contenu, et ne reprend même pas le quart des informations disponibles dans la petite page Wikipédia dédiée à notre commune !
Faut-il se lamenter ou s’en faire un ulcère et périr d’aigreur ? Sûrement pas ! C’est juste l’occasion de reprendre notre bâton de pélerin et de poursuivre une démarche bénévole, indépendante, de mise en valeur des particularités et des richesses d’un environnement que j’ai appris à beaucoup aimer : humain, patrimonial, historique, naturel, culturel… Par la création d’un site web apportant tout ce qui me semble manquer – sans espoir de jamais le voir pris en considération – dans la page officielle : la vie du pays et des gens qui y habitent.
Avec toutefois une nouvelle donne : la nécessaire collaboration d’habitants des autres communes rattachées que sont actuellement Saint-Julien, Bourcia et Louvenne (sans que cela soit limitatif : les voisins sont bienvenus !). Aucun besoin de connaissances techniques, ni même de compétences littéraires (je peux recueillir la parole puis la mettre en forme). Il faut juste avoir envie de participer à la conservation et à la diffusion de notre histoire locale, par la fourniture et le partage de photos, films, enregistrements, documents anciens de toutes natures, objets, et surtout histoires et témoignages liés. Les sections consacrée à Villechantria et Liconnas peuvent inspirer mais il est aussi tout à fait possible de choisir d’autres démarches.
Je vous invite seulement à aimer l’endroit où vous vivez et ses habitants, et à le faire savoir. Motivez-vous !
Gérald
P.S. : mon anonymat n’en est évidemment pas un pour la très grande majorité des habitants de la commune. Il est plutôt à comprendre comme de la discrétion, destinée à accueillir d’autres rédacteurs de la manière la plus respectueuse et égalitaire qui soit. Pour ceux, parmi les lecteurs, qui souhaiteraient lever le doute, le lien « Écrire au webmestre » dans le pied de page, leur permettra de m’en faire la demande (qui sera satisfaite sans difficulté).
(*) naturellement, rien n’empêche la commune de Val Suran, si elle le souhaite, de posséder son propre site web, tout comme Saint-Julien-sur-Suran possédait le sien, d’ailleurs toujours en activité ICI ! (…donc quelqu’un paie, depuis deux ans, au moins le nom de domaine et l’hébergement, peut-être aussi un prestataire ?). Et rien n’interdit non plus que ce site et ce nom de domaine, d’initiative privée, se transforme en initiative collective (associative, coopérative, municipale, etc.). Toutes les options restent ouvertes.
Ligne éditoriale
Ce site web a un propriétaire et responsable légal de la publication. C’est une réalité objective, résultant d’un historique clair et déjà expliqué plus haut dans le mot de l’auteur et confirmé par les mentions légales. Ce n’est pas forcément définitif, mais rien dans les contacts et les projets de l’actuelle municipalité ne permet d’envisager un changement prochain de cette situation (étant entendu que je ne suis pas opposé par principe à un éventuel transfert, les modalités restant à définir).
Cette réalité a une conséquence simple : c’est la personne qui, in fine, devrait en répondre devant les tribunaux si le cas se posait (moi), qui décide, seul, de la ligne éditoriale de ces pages, de ce qu’il autorise à y être publié ou pas. Raison pour laquelle j’estime souhaitable d’adopter, vis-à-vis d’éventuels contributeurs, une position claire :
Il est hors de question de publier ici quelque contenu illégal que ce soit. Cela s’applique autant aux textes qu’aux documents de toute sorte, photos, vidéos, audio, scans, pdf… Le droit d’auteur sera systématiquement surveillé et respecté. Par défaut (sauf exception signalée et à respecter impérativement), les documents privés mis en ligne le sont sous license libre Creative Commons BY-NC-SA, de même que les textes fournis ou proposés à la publication (en résumé, la mention BY-NC-SA permet de garantir à l’auteur de conserver la paternité morale de son œuvre et oblige un éventuel réutilisateur, non seulement à le citer comme auteur original, mais également à imposer lui-même de futurs partages dans les même conditions et à exclure d’en tirer un profit commercial).
L’objectif du site étant de promouvoir les qualités matérielles, humaines et environnementales de Val Suran, auprès de ses habitants (et nouveaux venus éventuels !) comme vis-à-vis de l’extérieur, il est implicite que les contenus proposés soient bienveillants, positifs, fédérateurs.
Pour autant, quand des positions divergentes existent sur un sujet, il est tout à fait possible de présenter les différents points de vues à parité. Les critères pris en compte étant alors ceux en usage pour les publications sur l’encyclopédie Wikipédia : sources vérifiables avérées, rédaction en bon français, respect des lecteurs… toutefois étendus ici à des écrits originaux (ce qui n’est pas le cas pour Wikipédia) sous réserves de respect des critères de méthodologie traditionnelle, issus d’Aristote, Descartes, Bacon, et utilisés aussi bien en raison qu’en justice ou en sciences. Dans ces conditions, le site pourrait être un lieu d’échange et de dialogue, et il n’est pas prévu de censure a priori.
De manière assez naturelle, les élus devraient se sentir les premiers concernés par la promotion de leur commune et leurs contributions sont donc attendues avec impatience et curiosité.
À VOS PLUMES ! (ou vos claviers !) et bienvenue ! Gérald
Sur les différents types de sites web
Il convient quand même d’attirer l’attention des lecteurs et des éventuels contributeurs sur le fonctionnement du web et son évolution au fil du temps. Quand Tim Berners-Lee a créé le langage HTML et donc, de fait, ce qui allait devenir le World Wide Web, le projet était essentiellement culturel et académique (le tout premier site web, en 1993, au CERN, était très sobre et exempt de tout aspect commercial). Et c’est resté ainsi de nombreuses années. En France, c’est l’ouverture de l’accès internet grand public Wanadoo, en avril 1996, qui a signé la bascule vers le commercial avec, en premier lieu, la migration de tout le Minitel rose… comprenne qui pourra…
Un site web consacré à une commune peut donc avoir plusieurs raisons d’être, très différentes en fonction de la volonté de ses promoteurs :
- raison commerciale : ramener des gains financiers pour la commune ou pour certains de ses habitants (site vitrine),
- raison politique : assurer la promotion des actions de tel ou tel élu, telle ou telle structure (site propagande),
- raison pratique et informative : évite l’impression de documents et permet des mises à jour fréquentes (site bulletin)
…dans tous ces cas, on s’intéresse à des structures, à des territoires, à des actions, mais pas aux habitants.
Il existe donc une dernière raison qui fait l’objet de ce site :
- rendre visible les habitants de la commune, d’aujourd’hui comme d’hier, dans leur vie et leurs actions (site mémoriel)
Juste pour servir et s’orienter !
Le fait numérique et la mémoire des hommes
Bien que des étapes importantes aient été franchies bien des années avant, pour le grand public, c’est au tournant de l’an 2000 que tout a basculé. D’un coup on lui a signifié que l’appareil photo qu’il chérissait, la caméra qu’il avait longtemps convoité, les albums photos qui se transmettaient de génération en génération… tout cela était désormais obsolète, quasi impossible à utiliser faute de fournitures. Il était désormais mis en demeure de se mettre au diapason du nouveau fait numérique : appareil photo, camescope numérique, et bientôt smartphone, utilisation généralisée de l’internet et du web…
Et les conséquences n’en étaient pas minimes, loin de là ! Comme en témoigne le tableau ci-contre :
Expliquer à un enfant de l’an 2000 — devenu aujourd’hui un adulte — qui n’a jamais connu les environnements analogiques : qu’il y a trente ans, il fallait acheter, dans un magasin spécialisé, une pellicule d’un maximum de 36 vues (souvent 24 voire 12 !), pour pouvoir déjà prendre une première photo, qu’il fallait attendre d’avoir terminé la pellicule pour la développer (soi-même si on disposait du matériel, en retour au magasin sinon), attendre ensuite le temps du développement puis du tirage (plusieurs jours) pour pouvoir voir (après avoir payé ces travaux) le résultat en un unique exemplaire… ne peut que lui faire imaginer notre passé comme équivalent à la préhistoire !
La mémoire populaire retrouvée !
Par contre, ce fait numérique, incontournable, douloureux pour les plus anciens, présente aussi des avantages incroyables et inédits en matière de transmission de la mémoire des hommes : diffusion très large, quasi gratuité de la mise à disposition comme de la consultation, caractère inaltérable, pérenne …et peut-être et surtout : démocratique !
Alors que notre histoire n’est restée, depuis les temps les plus anciens, que principalement celle des puissants, des riches, et des lettrés, elle devient aujourd’hui accessible très facilement au plus grand nombre.
C’est ce que nous tentons de démontrer et de mettre en œuvre très modestement pour notre petit territoire de Val Suran, avec le concours de ses habitants, dans une tentative de restauration de la mémoire des gens.
Photos/films analogiques | Documents numériques |
Chaque photo a un coût avant et après prise de vue. Le maximum standard pour les photos est de 32 vues | Quasi totale gratuité, et nombre quasi illimité de photos |
Sauf Polaroids (qui ont d’autres contraintes) on ne peut voir le résultat qu’après plusieurs jours (développement-tirage) | La visualisation est instantanée sur l’écran de l’appareil, et sans délai en projection. |
Le négatif n’existe qu’en un seul original. Les opérations de duplication sont complexes et coûteuses. Les tirages également. | Non seulement il peut être prévu une sauvegarde en ligne automatique de chaque cliché, mais la duplication des photos numériques et de leurs supports est d’une grande simplicité et d’un faible coût. |
Le tri et le classement des albums est malaisé, de même que le recueil des informations sur les lieux, les personnes, les événements… | Les photos sont géolocalisées et horo-datées à la prise de vue, les métadonnées permettent la saisie d’un grand nombre d’informations, la reconnaissance faciale peut aussi aider. |
Les documents sont fragiles et vieillissent, leur duplication entraîne souvent une perte de qualité. | Les documents sont inaltérables (sous réserves de la pérénité du support et de la redondance des archives), copiables à l’identique, et n’occupent plus qu’une place minime |
L’utilisation des documents dans des travaux d’édition ou de mise en page nécessite en général l’intervention d’un professionnel | Les solutions de mise en page et d’exploitation des documents sont très grandes et à la portée du grand public. |